Le compte à rebours a commencé pour Windows 10 : Microsoft en cessera le support en octobre 2025, ce qui laisse un an et demi pour se préparer à l’échéance et à la bascule vers Windows 11. Si votre PC ne prend pas en charge le nouveau système d’exploitation, il ne sera pas pour autant bon à jeter à la poubelle : l’éditeur prévoit en effet une période de grâce durant laquelle il fournira des mises à jour de sécurité. Mais il faudra payer…
Windows 10 aura vécu 10 ans. Le système d’exploitation a en effet été lancé en juillet 2015, et Microsoft en assure le support jusqu’au 14 octobre 2025. Ensuite, Windows 10 ne recevra plus de mises à jour de sécurité… à moins de mettre la main au portefeuille. L’éditeur propose en effet un programme Extended Security Update (ESU), comme il l’avait fait pour Windows 7.
La sécurité à payer
La différence ici, c’est que ce programme ESU concerne certes les entreprises et les organisations, mais aussi les particuliers. Microsoft a révélé le prix de ce service, qui consistera à fournir des mises à jour de sécurité sur une base mensuelle : 61 $ la première année, le double (122 $) la deuxième année, le triple (183 $) la troisième année. Soit 366 $ en tout, de quoi financer l’achat de Windows 11 ! Et si une licence ESU est souscrite durant la deuxième année, il faudra payer pour la première année en plus…
Attention, la licence ESU est à acheter pour chaque appareil sous Windows 10, et il s’agit du tarif pour les entreprises : pour les particuliers, Microsoft a encore le temps de revoir (éventuellement) les prix à la baisse. L’entreprise prévoit ainsi une formule beaucoup plus abordable pour les clients éducation : 1 $ la première année, puis 2 $, puis enfin 4 $.
Même s’il est prévu pour durer trois ans, le programme ESU n’a pas été conçu pour être une solution de long terme, ni une extension de support technique. L’objectif est de donner du temps aux utilisateurs pour passer à Windows 11. Le hic, c’est que la nouvelle version du système d’exploitation ne s’installe que sur des PC assez récents, ils doivent être équipés d’un processeur de 2018 au minimum, et d’une puce de sécurité TPM. Windows 10 visait bien plus large, puisque les PC sous Windows 7 et 8 étaient compatibles.
Il existe donc un bon nombre de PC sous Windows 10 qui ne pourront pas passer sous Windows 11, aussi bien dans les organisations chez les utilisateurs lambda. D’où la nécessité de proposer à tout ce petit monde une solution afin de ne pas se retrouver avec des passoires de sécurité dès le 15 octobre 2025.
Source : Microsoft
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